13eme FESTIVAL DU CINÉMA DE TURQUIE A PARIS
|LES FILMS PROGRAMMES DANS LE 13EME EDITION DU FESTIVAL DU CINÉMA DE TURQUIE A PARIS
DU 1 ER AU 10 AVRIL 2016
Suis ma Voix ( Were Dengê Min – Sesime Gel )
de Hüseyin Karabey
Turquie, France, Allemagne, 2014 – 1H45 – VOST
Dans “Suis ma voix” il raconte le périple d’une petite fille kurde qui accompagne sa grand-mère dans un voyage à la recherche d’une arme, élément essentiel à la libération du père de l’enfant, arrêté par la police turque.
Garden State Film Festival (2015) Best Feature (U.S.A) Istanbul International Film Festival (2014) Golden Tulip, Cineuropa Award (Turkey) Mar del Playa Film Festival (2014) Audience Award, Best Film, SIGNIS Award special mention (Argentine) Milan Film Festival (2014) Audience award Best Film (Italy).
Les chemins arides
d’Arnaud Khayadjanian
France, 2015 – 1h- VOST
Arnaud Khayadjanian entame un périple en Turquie, sur la terre de ses ancêtres, rescapés du génocide arménien. À partir d’un tableau, de ses rencontres et de témoignages familiaux, il explore la situation méconnue des Justes, ces anonymes qui ont sauvé des vies en 1915.
Un dîner de décision (Yemekteydik ve Karar Verdim)
de Görkem Yeltan
Turquie, 2015 – 1h24- VOST
La vie ne laisse pas le temps pour les pourquoi. Si vous vous égarez, vous serez seuls… Avec le temps, si vous ne pouvez pas changer, vous pourrez en devenir malade. Parfois, l’homme ne peut pas voir l’amour, il peut même en devenir aveugle. Ce n’est pas un ‘road movie’ mais le film d’une famille sur la route de la vie.. C’est l’histoire de gens qui se dépassent en explorant la vie dans des rues inconnues…
Les pirates de la neige (Kar Korsanları)
de Faruk Hacihafizoglu
Turquie, 2015 – 1h30- VOST
Snow Pirates (Kar Korsanlari) est un film turc qui évoque le passage de l’enfance à l’âge adulte avec en toile de fond le coup d’Etat de 1980. Avec une direction d’acteurs rigoureuse et un jeu de qualité, Faruk Hacihafizoglu, pour son premier film en tant que scénariste et metteur en scène, fait doucement monter la pression jusqu’au dénouement final, tendu et poignant. Les amourettes et les histoires de cour de récréation de la bande de Serhat, Gurbuz et Ibo sont brutalement interrompues par un coup militaire à Ankara, dont leur petit village oriental ne sortira pas indemne. « Bien tourné et bien joué, Snow Pirates est un film qui vous tient en haleine du début à la fin »Mahmud El Shafey
Singing Women (Şarkı Söyleyen Kadınlar)
de Reha Erdem
Turquie, 2013 – 2h00 – VOST
Une petite île en Turquie. Les intempéries violentes font déserter la plupart de la population. Trois femmes turques malmenées par la vie et les hommes, prennent plaisir à se retrouver dans la forêt. Durant ces courts instants, où elles se racontent et chantent ensemble, elles retrouvent leur liberté.
Limonade (Limonata)
d’Ali Atay
Turquie, 2015 – 1h41- VOST
Ni Sakip (Ertan Saban), ni Selim (Serkan Keskin) n’auraient imaginé avoir un frère un jour, jusqu’à ce que leur père, Suat, soit sur son lit de mort. Afin de rassembler la famille avant son décès imminent, le père envoie Sakip de leur maison en Macédoine à la jungle urbaine d’Istanbul, pour qu’il ramène son fils perdu. Ainsi commence le voyage sur la route de nouveaux frères aux origines culturelles très différentes, allant de la Turquie cosmopolite vers les Balkans ruraux.
Frenezy (Abluka)
d’Emin Alper
Turquie, France, Qatar, 2015 – 1h59 – VOST
En liberté conditionnelle, Kadir cherche à reprendre contact avec son jeune frère Ahmet dès sa sortie de prison. Mais celui-ci ne semble pas intéressé à renouer avec son aîné. Autour d’eux, c’est le chaos total, les bruits de bottes succèdent aux explosions. C’est un Istanbul apocalyptique que nous montre Emin Alper dans un suspense haletant du début à la fin. « Abluka démonte superbement le mécanisme qui, de la suspicion, mène à la folie. »
Venice Film Festival (2015) Prix spécial du Jury Bisato d’Oro Meilleur Directeur, Grand prix du Jury ASPA, MUFF Malayta International Film Festival (2015) Crystal Apricot Award Best Director, SİYAD Best Film
Mustang
de Deniz Gamze Ergüven
France, Allemagne, Turquıe, 2015 – 1h33- VOST
C’est le début de l’été. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.
La Ballade des exilés (Sürgün Türküleri)
d‘Ilker Savaskurt
Angleterre, Turquie, 2016 – 1H09 – Anglais
La ballade des exilés reprend l’histoire du réalisateur Yılmaz Güney obligé de fuir en France après le coup d’Etat de 1980, où il a tourné son dernier film « Le Mur ». Le film évoque également la vie politique et artistique que mènent aujourd’hui en France et en Turquie les militants politiques, artistes et intellectuels qui ont fréquenté Yılmaz Güney. Ceux-ci partagent tout leur vécu à propos des oppressions qu’ils ont subi, de leur vie d’exil, ainsi que de leur rêves et envies de cinéma.
Paris(s) d’exil
de Zîrek
France, 2013 – 1h10- VOST
Zîrek est kurde de Turquie et apatride à Paris depuis plus d’un quart de siècle. Il a promis à son père de lui envoyer son petit-fils sur sa terre natale où lui-même ne peut plus aller. Le voyage de son fils, cinq jours au Kurdistan, va raviver ses propres souvenirs et angoisses. Par téléphone, il suivra mentalement ses pas, partagé entre le bonheur de redécouvrir à travers lui son pays et ses coutumes, et l’inquiétude que constitue ce périple dans une région encore soumise au couvre-feu.Ce voyage va le replonger dans son passé, à partir de l’aéroport où il est lui-même arrivé en France, vingt-cinq ans plus tôt. Il refera le parcours de sa vie depuis ses premiers pas de réfugié, habité par la certitude d’un retour proche jusqu’à sa situation d’exilé: l’éloignement des siens, la perte des illusions et de tout espoir. En progressant vers sa ville natale Hakkâri, le fils va peu à peu redécouvrir son père à distance. Leur relation au départ compliquée, évoluera au fil des appels téléphoniques vers une certaine complicité.
Delirium (Hezeyan)
de CANAN
Turquie, 2014 – 1h- Vost Anglais
« Delusion (Delirium), moyen métrage “fait maison” de Canan, dévoile la part féminine de l’âme de la Turquie. Rappelant Fassbinder à ses débuts, ce mélodrame émouvant et “prompt aux larmes” est à la fois engagé et bouleversant. Le film embarque le spectateur dans une histoire bien ficelée incorporant messagerie internet instantanée, foi religieuse, musique arabesque et folie. C’est actuellement le seul film turc réellement percutant à l’écran à Istanbul. Les aventures d’une femme au foyer heureuse avec son “prince charmant internet” sonnent comme une confession anonyme moderne. » Fatih Özgüven, journal Radikal
Kurdistan Kurdistan
de Bülent Gündüz
France, 2015 – 1h36 – Vost
Kurdistan Kurdistan filmé à Muş en Turquie et à New York, raconte la vie de DelilDilanar, qui fut obligé de quitter son pays dans les années 90, pour avoir chanté en kurde dans un mariage. Au bout de 20 ans d’exil, lors d’un concert à New York, il annonce son retour à ses racines. Une fois au Kurdistan, il ressent une profonde solitude et tente d’en sortir avec son maître-musicien, venu lui rendre visite au village. Ce dernier lui transmet un dernier secret : atteindre le zénith du « dengbêj ». DelilDilanar joue dans ce film, son propre rôle.
International Filmmaker Festival of World Cinema London 2016, Meilleur Film en langue étrangère. Prix refusé par le réalisateur: « Je suis un cinéaste appartenant à un Peuple d’une population de 40 millions, et qui n’a pas de pays, le peuple kurde. Les Kurdes sont aujourd’hui les seuls qui combattent les gangs de Daech, et qui gardent l’honneur de l’humanité. Malgré cette lutte honorable, les Kurdes n’ont pas trouvé le soutien nécessaire du monde, et ont subi des massacres sur toutes les terres où ils vivent. En tant qu’être humain et Kurde, pour attirer l’attention sur les positions hypocrites exposées par tous les pays du monde, notamment en Europe, plus particulièrement celles du Royaume Uni, de la France et de l’Allemagne, je me dois de refuser ce prix. Je remercie cependant de nouveau le jury du festival et je vous salue avec respect. » Propos recueilli par le site www.kedistan.fr
Los Angeles Film Festival 2015 , Meilleur Film, Meilleure Musique
Dis-moi pourquoi tu danses?
de Jacques Kebadian
France, 2015 – 1h03 – VF
Dis-moi pourquoi tu danses ? est le dernier film de Jacques Kebadian, réalisateur de Sans retour possible et de Que sont mes camarades devenus ?.
Pendant six mois il a suivi dans leurs répétitions et leurs représentations la troupe de danse arménienne « Yeraz ».
« Ce qui m’intéresse dans ce film c’est de raconter une histoire ancestrale et contemporaine. Et cette histoire dramatique, ce sont les arrières petits-enfants de 1915 qui la racontent avec leur corps, en nous faisant ressentir la beauté de cette danse millénaire, par des témoignages chargés d’émotion, d’humour et de pudeur. Leur passé et leur culture, ils les font partager sur la scène mais leur quotidien et leur avenir est ici dans la vie de tous les jours ».